Mercredi 6 Septembre 2006 : Le départ !



L'avenir appartenant aux avions qui partent tôt, nous nous levons à 4h30 pour nous rendre à l'aéroport de Toulouse avec un arrêt à un parking pour laisser dormir notre voiture en sûreté pendant notre absence.

Cela nous impose ensuite de prendre un taxi, mais, c'est moins cher que de payer le parking de l'aéroport pendant un mois !


Le voyage s'annonce assez long : Toulouse - Paris / Paris - Moscou / Moscou - Vladivostok




Nous décollons vers Paris.

A Paris (Aéroport Charles De Gaulle), changement de Terminal, nous achetons quelques provisions, nous embarquons, tout va bien; Et là, problème, plus d'une heure à attendre dans l'avion sans que le personnel d'Aéroflot juge nécessaire de nous informer de l'origine du problème. Mais, bon, ce sont les vacances !!


Nous arrivons à Moscou (Aéroport de Shérémétiévo) à l'heure théorique du départ de notre correspondance,

et surprise, il y a un comptoir transfert et un comptoir transit alors que la brochure donnée à Paris confond les deux.

Nous avions une chance sur deux et nous faisons le mauvais choix mais, nous l'apprenons trop tard.


Il faut donc passer les contrôles de sécurité, récupérer les bagages et se rendre à un hôtel payé par Aéroflot car l'avion suivant est le lendemain.

Simple ? Non, rien n'est simple en Russie, accrochez-vous :


1/ Passage du contrôle d'immigration : 1h (4 guichets ouverts pour des dizaines de passagers coincés comme nous à cause des retards, les files d'attentes ne sont pas canalisées).

2/ On récupère les sacs (quelques minutes dans la mesure où eux sont passés beaucoup plus vite que nous !!)

3/ Passage de la douane. Nous avons rempli scrupuleusement le formulaire requis à l'entrée, mais, le personnel de service s'en fiche et nous fait signe de passer.

4/ Passage au guichet indiqué plus tôt par le personnel d'Aéroflot

5/ Ce guichet nous envoie à un autre où nos billets sont modifiés, et l'hôtel ? Voyez le guichet transfert !

6/ Guichet transfert (le 3ième) : On s'explique et on nous dit d'attendre (30mn environ). C'est l'occasion de rencontrer un français qui lui aussi a manqué sa correspondance.

7/ Enfin, la guichetière nous indique le nom de l'hôtel et nous montre où passe la navette s'y rendant. Nous ne sommes pas très confiants car la seule indication que nous avons est qu'elle est marron ou grise !!

8/ Attente de la navette sur un trottoir largement exposé aux courants d'air. Enfin, un mini bus arrive, et mon accent russe est tellement mauvais, qu'évidemment, nous prenons la mauvaise navette. Nous arrivons à l'hôtel Novotel et non à l'hôtel Shérémétiévo 2. Heureusement, le chauffeur est sympathique et nous dépose (2 min de route entre les 2 hôtels).

9/ Arrivée à l'hôtel, l'accueil est loin d'être sympathique même suivant les critères russes. Il y a tellement de monde qu'ils préfèrent enregistrer les citoyens russes avant les étrangers (c'est plus rapide). Cependant, on nous laisse de côté 40 minutes.

10/ Ca y est !! Nous avons la clé de la chambre !! Il est 23h, heure locale.


La chambre est jolie mais malheureusement un peu bruyante. Pour faire encore plus couleur locale, l'eau chaude ne fonctionne pas.



On retrouve au café notre compagnon d'infortune.

Le service est peu aimable, les portions ridicules et il faut payer l'eau. Autant dire que je ne recommande pas ce restaurant !!!


Enfin, c'est l'occasion de tester notre téléphone portable flambant neuf en envoyant un E-mail à l'agence de voyage qui doit nous recevoir à Vladivostok afin que le personnel supposé nous recevoir saches que nous serons en retard d'un jour. Apparemment, ça marche.



"Jeudi 7 Septembre 2006


Aprés une longue nuit, nous nous posons la question du petit déjeuner vers 9h30.

Avec surprise nous retrouvons la serveuse de la veille (compbien de temps travaillent-t-ils ?).

Celle-ci nous éjecte de façon assez impolie en nous envoyant au restaurant de l'hôtel oùnous trouvons un buffet à l'anglo-saxonne tout à fait correct (saucisse, omelette, melons, etc...).


Votre serviteur au petit déjeuner dans le restaurant de l'hôtel Shérémétiévo 2



Aprés une matinée passée à paresser dans la chambre, nous nous rendons au restaurant où nous pensons pouvoir déjeuner, et vous savez quoi ? Il a fallu se rendre à un café, pas celui de la veille, mais, à un 3ième endroit au rez-de-chaussée de cet hôtel labytinthique.

Nous retrouvons d'ailleurs notre ami français qui a profité de l'intermède pour se rendre sur la place rouge en taxi.


Le repas servi est simple (une omelette) mais, c'est tout à fait correct et le service est aimable pour la première fois depuis notre arrivée malgré la panique initiale générée par notre arrivée car manifestement, ils ne savaient pas à quoi nous avions droit !!


Nous passons l'aprés-midi à regarder les programmes télés en attendant le départ de la navette (8 personnes en théorie mais, 10 passgers embarquent).


Vue depuis la fenêtre de notre chambre (en haut à droite le Novotel, à gauche le terminal 2)



Nous arrivons au terminal 1 avec une bonne marge. Nous explorons tranquillement le terminal. Une vendeuse nous demande d'où on vient et ensuite veut savoir comment téléphoner en France. On croit comprendre qu'elle veut y joindre quelqu'un.


On emballe nos sacs (on ne sait pas si c'est obligatoire ou seulement souhaitable mais cela semble la règle). Mêmes les boutiques vendent du ruban adhésif pour emballer soit-même. Nous avons toujours un reste de rouleau de cet adhésif qui est d'une résistance remarquable.

En recyclant les sacs plastiques fournis par Air France au départ de Toulouse, nous obtenons des emballages tout à fait acceptables.


Nous passons les contrôles pour nous rendre dans la salle d'embarquement.

Il faut enlever la ceinture et les chaussures et tout le monde à le droit à une palpation.

Celle-ci est réalisée par une femme au gabarit impressionant, personne n'a envie de dire non !!


Nous nous enregistrons aprés un temps d'attente assez long, notre ami français, ne voit toujours pas son vol affiché.

Nous attendons en contemplant les avions qui vont et viennent.

Enfin, au moment où nous allons embatquer, nous saluons notre compagnon d'infortune qui a pu enfin s'enregistrer et attend sa correspondance. Adieu l'ami, j'spère que ton voyage s'est bien fini !!


L'embarquement se fait par bus dans l'indiscipline générale, mais, on commence à avoir l'habitude...

La dernière étape du voyage vers Vladivostok a enfin commencée !!



"Vendredi 8 Septembre 2006


Dans l'avion, il fait trés trés chaud, impossible de dormir. Les russes prennent leur aise et certains se montrent assez sans gêne. Enfin, c'est les vacances. Nous sommes enfin dans le bon avion.


VLADIVOSTOK !!


Débarquement sur la piste à Vladivostok



Comme à l'embarquement, nous débarquons sur la piste et tentons d'entrer dans un bus. L'indiscipline est là aussi totale. Le bus ressemble plus à une boîte d'anchois, pas de risque de tomber dans les virages...

Ensuite, il faut récupérer les bagages, pour cela il faut rentrer dans une salle qui n'est ouverte que quand tous les passagers de l'avion se pressent déjà contre la porte.

C'est évidemment la cohue... mais on connaît la chanson...

Enfin, nous entrons, pas de bagages, un chien loup est tranquillement endormi sur un tapis à bagages tout aussi endormi. Enfin, aprés quelques minutes, le tapis s'anime, à la grande consternation du chien !!


Au loin le terminal de Vladivostok pour les dessertes « régionales »



Nous avons nos sacs, enfin, nous allons pouvoir chercher le chauffeur supposé nous amener à Vladivostok. Mais, que ce passe-t-il, pourquoi est-il si difficile de sortir ?

En fait, il y a un contrôle des bagages ou plutôt des reçus bagages, pour chaque sac, il faut pouver que nous avons le reçu correspondant.

2 personnes pour contrôler les reçus baggages d'environs 300 personnes, forcément, ça prend du temps...


OUF !!

Nous sommes dehors. Nous trouvons notre chauffeur (Victor) qui nous amène à l'agence de voyage.


Nous rencontrons Anna SMIRNOVA notre interlocutrice. Nous payons en avance les billets de trains pour Khabarovsk. L'organisation de l'agence de voyage est très hiérarchisée, chacun son boulot !!

Anna a organisé le voyage, une deuxième personne émet les billets de train et une troisième s'occupe du paiement !!


Comme il y a un jour de retard (Merci Aéroflot), nous enchaînons avec une excursion dans la ville (Juste quelques minutes pour poser nos bagages à l'hôtel Moriak).

Chauffeur et guide anglophone. Le guide n'est pas très informatif mais, au moins nous avons droit aux points de vue intéressants ce qui nous permets d'envisager quoi faire de nos jours libres.


Aperçu de la baie de Vladivostok et du centre de la ville


Nous rentrons vers 16h et nous souflons un peu. Ensuite, nous cherchons une épicerie pour faire des courses. Comme l'hôtel est au centre ville, c'est assez facile, il y a beaucoup de commerces.

Il fait très beau et chaud : 25°C environ.


Toujours la baie de Vladivostok



"Samedi 9 Septembre 2006


Aprés un si long voyage, le lever est difficile, petit déjeuner et départ pour la réserve de Victor Yudin.


Victor Yudin est un scientifique qui étudie depuis très longtemps les tigres de Sibérie. Dans sa réserve, il est possible de voir plusieurs individus.

Ce n'est pas un safari park à l'européenne, c'est petit et vétuste, mais, compte tenu des difficultés du pays, ce n'est déjà pas si mal.

Il présente aussi des ratons laveurs, des chats sauvages et des lynx. Bien que les cages sont relativement petites, les animaux ont l'air plutôt détendus, calmes.


L'agence de voyage nous avait dit que la réserve était à proximité de Vladivostok et en effet, elle n'est qu'à .... 5h de route.

Il faut bien reconnaître que notre chauffeur est d'une prudence rare pour les critères locaux.

Nous faisons étape dans un restaurant de bord de route où le personnel se mettra en quatre pour bien nous servir. C'est certainement le service le plus aimable que nous ayons eu dans le voyage. Qu'ils en soient remerciés, ils nous ont réconciliés avec le personnel russe.


Le restaurant dont je parle dans le texte (très « western » dans son aspect extérieur)


La visite ne dure qu'une heure, mais, elle est riche car nous avons pu discuter un peu (en anglais, allemand, russe) avec Victor Yudin qui est un personnage particulièrement intéressant.

Nous faisons une razzia parmi les photos qu'il vend aussi pour vivre.


Entrée de la réserve gérée par Victor Yudin



Un des tigres de Victor Yudin (photo personnelle n'ayant pas le droit de reproduire ici le superbe travail fait par le scientifique)



4h30 de route pour le retour dont un arrêt « pipi » dans les toilettes locales (un trou avec une planche au-dessus). Il n'y a probablement pas de problèmes d'odeurs en hiver, mais, en Septembre, c'est pour le moins surprenant. Cela rend les toilettes facile à localiser même en pleine nuit !!



Nous sommes de retour à Vladivostok à 21h30.


A noter un arrêt en chemin pour notre chauffeur qui achète des champignons vendus en bord de route. C'est un phénomène courant en Russie où dans les campagnes chacun s'improvise vendeur sur bord de route ou sur les quais de gare. Ainsi, quand c'est la saison, vous trouverez de nombreuses personnes vendant leur récolte de champignons ou d'airelles.


Nous dînons devant la télé des quelques provisions que nous avons. Ca fatigue de rester assis toute la journée dans une voiture !!

Il a plu toute la journée, cela restera l'exception.


"Dimanche 10 Septembre 2006


VLADIVOSTOK : Premier jour seuls.


Nous faisons un tour sur la promenade de bord de mer vue le premier jour avec le guide. Grand soleil, il fait à nouveau chaud. L'aménagement est sympathique et plutôt bien fait. C'est d'ailleurs un lieu très fréquenté.


Plage publique de Vladivostok (le centre ville est à 300 m environ)




Vue dans la direction opposée



Nous nous rendons ensuite à la gare maritime où prés de la gare passager, un ferry est à quai. Les passagers sont déjà descendus. Des opérateurs décharges les voitures qui sont disposées partout sur les ponts.


Les grues travaillent à proximité du public (qui a dit sécurité ?)



Nous assistons longuement aux opérations de déchargement.

Il faut savoir que la Russie importe énormément de véhicules d'occasion venant de Corée ou du Japon (comme nous nous exportons nos vieux véhicules en Afrique).

Les véhicules sont peu onéreux (500$ environ), il y en a donc beaucoup dans les rues. Cela donne des véhicules avec le volant à droite dans un pays où on roule à droite, ou, des bus avec des publicités en coréen encore acrochées.


Les voitures voyagent sur l epont et les hommes dans le ferry



Nous nous rendons ensuite au Musée des artistes de Primorié (Primorié signifie en russe au bord de mer, c'est le nom de la région).

Nous trouvons des oeuvres intéressantes, mais, difficile de s'entendre sur les conditions d'exportations. Nous renonçons donc.

Une adresse de Musée s'avère erronée, il ne faut pas toujours se fier aux indications des guides.


Nous découvrons aussi des curiosités locales :


Le monument aux morts



Une vue plus large du monument





"Lundi 11 Septembre 2006


VLADIVOSTOK

Il fait chaud, beau soleil. Nous nous rendons à pied au phare à l'extrémité sud-ouest de Vladivostok.




C'est apparemment un endroit très touristique, il y a un certains nombre de construction neuves, une plage privée, ainsi que pas mal de gens venus simplement passés un moment au bord de l'eau.



L'endroit est aussi un point de passage vers l'île situées juste en face dans la baie.


Bac faisant la navette avec l'île juste en face (fond de la photo)



L'alimentation électrique se fait grâce à d'énormes pylônes.


Les pylônes gigantesques surélèvent suffisamment les lignes électriques pour ne pas gêner le passage des bateaux




Pour le retour, nous prenons le bus, c'est facile car aux abords du phare, il y a un terminus de bus et ils n'ont tous qu'une direction, le centre-ville !!

Nous faisons quelques courses dans une grande surface puis dans un marché couvert où les tarifs des fruits et légumes sont biens inférieurs aux tarifs français.

En Russie plus qu'en France, il ne faut pas hésiter à chercher les boutiques dans les rues peu passantes, les prix sont vraiment très différents.


"Mardi 12 Septembre 2006


Transfert vers le camping de CHANDOLAZ

Nous retrouvons Victor notre chauffeur du premier jour. Victor est un gros fumeur mais surtout un conducteur au style très « sportif » et nous arrivons assez rapidement bien que nous nous soyons égaré par 2 fois.

Il y a en effet très peu de panneaux routiers sauf sur les grands axes, il faut donc demander son chemin de proche en proche.


Poteau indicateur « fait maison » pour Chandolaz


Chandolaz se dénomme camping, mais, il s'agit plus d'un village de vacances composé d'un ensemble de chalets chacun comprenant plusieurs chambres et une salle télé.

La salle de bain est dans un des chalets et les toilettes sont à la mode locale : une planche au-dessus d'un trou. Nouveauté pour nous : il y a plusieurs trous !! Ce sont donc des toilettes faites pour la convivialité !!

Il y a quand même une séparation entre secteur homme et secteur femme. Faut pas exagérer !!


Entrée du camping Chandolaz (nous logerons dans la maison de gauche. Devant, c'est la cuisine.


Aprés avoir pris possession de notre chambre, nous sommes invités à nous rendre dans la cuisine (un autre chalet).

La cuisinière annonce la couleur, nourriture locale : soupe, viande, thé.

Pour faire passer tout ça, nous nous baladons sur le chemin dans la forêt en compagnie du chat Vassili le compagnon préféré de la cusinière.


Vassili


Nous faisons ainsi connaissance avec la plaie des forêts russes en été : les mouches. Ce n'est vraiment pas une légende.

La forêt est dense et ressemble en plus luxuriant aux forêts du centre de la France.


Champignons (pas vraiment une rareté dans cette forêt)






Jeu d'ombre et de lumière





"Mercredi 13 Septembre 2006


CHANDOLAZ

Aprés un petit déjeuner copieux (omelette au fromage), nous partons en promenade.

En effet, les propriétaires du camping nous ont indiqués une chute d'eau « facile » à trouver en suivant l'unique chemin qui va vers la forêt.

Nous promenons plusieurs heures dans une forêt assez dense, nous croisons plusieurs groupes et traversons plusieurs cours d'eau mais nous ne trouverons jamais cette fameuse chute d'eau. Tant pis, la balade était jolie quand même.


un des nombreux cours d'eau



« Pose » pour la photo et pour soufler un peu !!


Dès qu'il y a un peu de lumière, une plante apparaît.


Nous voici donc de retour vers 15h sans avoir vu cette fameuse chute.

Notre logeuse nous sert un déjeuner à la mode locale ce qui me vaut une indigestion dès l'aprés-midi.

Je reste donc dans la chambre pendant que Karine teste le hamac devant le chalet que nous occupons. Cela lui donne l'occasion de filmer un pic-vert sur un arbre.


Le camping possède un billard que nous nous empressons de tester en fin d'aprés-midi.


Le soir, notre logeuse fait un effort (des tomates en plus de la soupe, de la mayonnaise, de la viande).

Nous faisons connaissance avec Kouzma, l'un des chiens du camping et le seul autorisé à circuler librement.


Kouzma



Pause avant le repas, il faut bien ça vu la gastronomie locale.



"Jeudi 14 Septembre 2006


Aprés un petit déjeuner "habituel" nous partons vers 10h en balade au-dessus du camping.

Nous découvrons une zone plus claire et plus sèche. La végétation reste toujours trés dense.


Il paraît que des tigres circulent dans le secteur, pas vu un seul, heureusement.



C'est vert et très fleuri




Nous revenons là aussi vers 15h et la fin de journée se déroule comme la veille.


"Vendredi 15 Septembre 2006


Nous décidons de quitter la campagne pour nous diriger vers la "ville" la plus proche.

Il fait trés chaud et mon estomac est de plus en plus mal en point.


Dans cette direction la forêt est moins dense et le sol beaucoup plus sec



Sur le chemin beaucoup de datcha (maison secondaire à but alimentaire, elles permettent d'avoir des produits frais pour pas cher)



Arrivé en ville, nous achetons à boire de l'eau gazeuse, il n'y a pas autre chose. L'eau plate est une rareté dans la Russie "profonde".

Nous rentrons en milieu d'aprés-midi.



A l'entrée de la ville nous notons plusieurs maisons neuves (la pauvreté n'est donc pas la règle dans ce secteur)



Des champignons aperçus sur le chemin du retour



Je ne mange pas le soir car là je suis vraiment trés mal et passe mon temps entre les toilettes et la chambre.

Notre logeuse nous donne un médicament pour l'estomac.

Le soir, c'est la vrai bonne grosse crise de foie avec nausée et fièvre.


Superbe soirée !!


"Samedi 16 Septembre 2006


JOUR DE TRANSFERT

Par prudence, je saute le petit déjeuner et j'attends le transfert tranquillement dans la chambre.

On est peu de chose avec un estomac en vrac.



Ma compagne n'a pas pu résister à l'envie de prendre en photo la petite fille de la directrice du camping.

Vous noterez le filet contre les insectes sur la poussette; ce n'est vraiment pas superflu.



Notre chauffeur arrive vers 11h et c'est avec un certain soulagement que j'embarque dans la voiture. Je bénie le chauffeur de m'offrir la place passager devant. C'est beaucoup plus confortable.


Nous nous arrêtons en cours de route à une gare routière où nous découvrons les toilettes les plus immondes que nous verrons dans le pays.

Sinon, nous achetons de quoi manger et nous rencontrons avec plaisir des commerçants plutôt sympathiques. Comme quoi, tout arrive.


Enfin, nous arrivons à Vladimirskaya Sloboda.

Il s'agit d'une sortes de village de vacances qui offre des chalets en bois à 2 niveaux avec 2 chambres par niveau et une salle de bain par niveau.

Etant hors saison, nous sommes seuls à notre niveau et n'aurons des voisins à l'étage que le dernier jour.

Je suis encore malade, mais, c'est un vrai soulagement d'avoir un confort un peu moins spartiate.


Votre serviteur devant un des chalets. Remarquez le cheminement en bois, certaines saisons doivent être particulièrement humides



Le soir, nous décidons de dîner au restaurant de l'endroit. Nous sommes les seuls clients pour une pléthore de personnel.

La serveuse est terrorisée/embarrassée quand elle réalise que nous sommes étrangers. Le manager s'en mèle et nous arrivons à nous expliquer probablement plus lentement que sans le manager !!


La piscine, on n'y trempera seulement les pieds


Nous négocions une salade SANS sauce et des pelmini (en fait, j'avais compris blini !).

De retour, nous constatons que l'eau chaude fonctionne trés bien (yes !!!).


Nous dormons bien mieux qu'à Chandolaz.


"Dimanche 17 Septembre 2006


Aprés une grasse matinée régénératrice, nous cherchons à faire des courses à l'épicerie juste à la sortie de la base de loisir et nous faisons un tour du coin.



Le ramassage des ordures n'est pas très efficace




Les installations sont vieilles (admirez les transats version soviétique)



Mais rénové et repris en main, il y a un endroit équivalent à la côte d'azur




La végétation est luxuriante, la côte est découpée, l'endroit est magnifique. Malheureusement, les installations sont agées et en trés mauvais état.

Il n'y a manifestement pas de loi littorale comme en France car beaucoup d'accés à la côte sont privatisés. Il est donc difficile de promener. Nous profitons de la plage publique qui est envahi par les chachliks parties.


Nous dînons dans la chambre avec les courses faites plus tôt puis nous couchons tôt aprés avoir profité une fois plus de la télé qui diffuse une quantité importante de films (quasiment tous américains).


"Lundi 18 Septembre 2006


On a un peu fait le tour de tout, on regarde pas mal la télé où nous trouvons quelques films sympathiques et surtout facile à suivre en russe !


Nous nous laissons vivre : 2 balades sur la plage, une le matin et une le soir et nous faisons quelques photos.


Chat venant quémander à manger


Nous passons plusieurs fois à l'épicerie dans l'espoir de voir enfin arriver du pain. La vendeuse commence à nous connaître et nous dialoguons un peu.

Le pain arrive enfin vers 18h alors que nous revenons de la plage, la vendeuse en profite pour vanter les oeufs frais arrivés en même temps. Nous en prenons quelques uns que nous essayons de faire à la coque dans de l'eau bouillante. Ce n'est pas trés cuit, mais, bon mangeable !


Promenade au couchant (on voit un accés privé jusque dans l'eau).

Cet accés appartient à une autre base de loisir.



"Mardi 19 Septembre 2006


Nouvelles balades sur la plage et nous ramassons des graines de fleurs "sauteuses".

Bien que ne connaissant pas le nom de cette plante nous savons qu'elle existe aussi en France, donc pas de problème.


Nous profitons d'un jolie couché de soleil pour faire quelques photos sur la plage.





Nous déjeunons et dînons au restaurant de la base de loisir. Nous sommes toujours les seuls clients et le personnel est toujours aussi stressé.

Mais, il faut reconnaître que la cuisine n'est pas mal.


"Mercredi 20 Septembre 2006


TRANSFERT vers VLADIVOSTOK et train pour KHABAROVSK

Nous n'avons pas de nouvelles de l'agence qui précédemment nous avait informé la veille des heures de transfert et du numéro du véhicule.

Tant bien que mal, j'explique notre soucis à la direction de la base de loisir qui veut bien téléphoner.

L'agence répond que le transfert est le lendemain !

Aprés vérification des billets de train, je m'aperçois que c'est faux, la base de loisir veut bien retéléphoner à l'agence de voyage.


Le transfert est alors organisé en urgence. En fait, ils nous ont payé un taxi venu de Vladivostok.

Le trajet nous permets de découvrir la grande quantité de bases de loisir le long de la côte trés fréquenté par les habitants de Vladivostok.


Nous arrivons vers 14h à la gare, ce qui nous laisse quelques heures pour nous promener en ville.

Seul ennui, la consigne est fermée, il faut donc patienter 30 mn et affronter à nouveau une file d'attente "à la russe" où il faut sèrieusement jouer des coudes pour garder sa place.


Plaque commémorative en l'honneur du transsibérien


Ca y est, délestés de nos sacs, nous pouvons marcher dans Vladivostok. Nous nous rendons au musée Arséniev où nous trouvons un musée décrivant plutôt bien la faune et l'histoire de la région.

Le responsable de la salle de la faune nous présente les animaux et nous donne pas mal d'explications intéressantes, quand j'ai compris évidemment. Mais, il a été parfait en parlant lentement et en articulant. Qu'il en soit remercié, ce fut un excellent moment.


Nous arpentons ensuite les rues du centre ville pour faire quelques courses avec entre autre la recherche de cartes du coin dans les librairies.

Les cartes détaillées sont trés difficiles à trouver et à ma connaissance, il n'y a guère qu'à Moscou qu'un magasin offre un choix trés large.


Sous-marin exposé prés du monument au mort. C'est un vrai, on peut visiter.


Nous essayons aussi d'aller à la poste pour envoyer des cartes postales, mais, il y a vraiment beaucoup de monde et nous retrouvons la même "foire d'empoigne" à chaque fois qu'il s'agit de patienter.


Enfin, il est temps de monter dans le train. C'est une agréable surprise, il est trés bien aménagé avec même un système vidéo pour diffuser des films.

Nous profitons de notre compartiment et du merveilleux paysage qu'offrent les trajets en train russe. Le seul inconvénient de la couchette étant qu'elle est un peu courte pour quelqu'un dont la taille approche 2 m.


"Jeudi 21 Septembre 2006


KHABAROVSK (pronnoncer rabarovsk)

Le train entre en gare de Khabarovsk à 8h00.

La personne de l'agence nous attend et nous amène au bureau locale, aprés avoir voulu à tout prix nous faire boire ou manger quelque chose alors que nous avions déjeuné dans le train !!

Nous découvrons avec stupeur que l'hôtel supposé être prêt du centre ville est en fait loin (45 mn en bus). Nous retardons donc le transfert à l'hôtel jusqu'à 19h pour pouvoir rester en ville. Ils acceptent de garder nos sacs.


L'Amour vu du point culminant de la berge à Khabarovsk


Le matin, nous faisons une visite guidée avec une guide anglophone qui nous fait découvrir les points d'intérêts dans la ville (La cathédrale, le monument au mort, l'Amour et la place Lénine).





Vues du monument au mort pour la seconde guerre mondiale (le culte du guerrier est très présent en Russie)

Il est de tradition d'y déposer des fleurs lors d'un mariage (photo du haut).

De plus, comme ils sont souvent assez esthétiques, ils fournissent un bon fond pour les photos.



Pendant la journée, nous découvrons le centre ville et nous cherchons la gare routière.

L'objectif est de prendre un billet pour Sikachi alan, un site où l'on trouve des pétroglyphes et un village d'une ancienne peuplade locale.

En fait, la discussion est surréaliste, la guichetière ne comprend pas que je ne comprenne pas qu'elle ne peut me vendre qu'un billet Aller et pas le retour !!


Un russe qui parle anglais nous aide et nous explique qu'il faut négocier le retour avec le chauffeur de bus. Ca ne donne pas confiance !!

Notre interprète nous ramènera en ville avec sa voiture. C'est une aide bienvenue car la gare routière est loin du centre ville.


De passage à l'agence, nous demandons des renseignements sur Sikachi alan, et, là, commence une discussion surréaliste où la responsable de l'agence nous explique que c'est dangereux. On ne sera jamais vraiment pourquoi, mais, on n'aura pas vraiment de renseignements non plus.

Il faut être à la gare routière trés tôt, sans savoir le trajet qu'il faudra faire à pied une fois sur place et sans connaître les heures d'ouvertures.

Nous renonçons, cela semble vraiment trop aléatoire car mon russe est trop faible pour pouvoir vraiment dialoguer avec les locaux.

Tant pis, ce sera pour la prochaine fois.


De guerre lasse, j'ai arrêté la discussion et nous nous rendons à l'hôtel.

C'est grand avec une joli décoration, mais, avec un chauffage poussé à fond (nous n'avons aucun contrôle) et une douche en panne.


Nous dînons dans la chambre et pour une fois, le repas n'est pas mal du tout. Comme quoi, quand ils veulent...


Entrée du parc entourant l'hôtel avec l'enseigne en haut à gauche


"Vendredi 22 Septembre 2006


Nous nous levons vers 8h mais nous ne partirons que vers 10h. La nuit a été mauvaise, l'hôtel est bruyant et il a fait vraiment trop chaud.

La personne à l'accueil nous indique un autre bus (10) que celui donné par l'agence (107).

Il s'avèrera par la suite que le bus indiqué par l'agence ne s'arrête normalement pas devant l'hôtel. Encore un "bon point" pour notre agence de voyage préférée.


Aprés 45 minutes de routes dans un paysage de datchas et de bâtiments trés soviétiques (cubiques et décrépis) nous arrivons au centre ville de Khabarovsk.

Nous marchons le long de l'Amour sur une promenade trés bien aménagée. Il fait beau, le paysage est trés agréable.

Nous arrivons devant un bâtiment qui semble attirer beaucoup de monde : une foire exposition !!


Foire exposition de Khabarovsk


Les hôtesses d'accueil font honneur à la réputation de la silhouette slave.


Nous relevons des noms d'artistes (principalement des photographes) et achetons quelques clichés.

Ensuite, nous achetons à manger sur place, ce n'est pas le choix qui manque car il y a un grand nombre de stands. Un seul regret, peu de variété dans une région qui pourtant fait la jonction entre la Russie, la Chine, la Corée et le Japon.


Pendant notre pique-nique (en dehors de la foire-exposition) un chat blanc nous rejoint et réclame à manger.


Une ville / un chat, ça devient une habitude !!


Dans l'aprés-midi, nous nous rendons au musée régional de Khabarovsk. La visite est assez longue mais pas trés passionnante. A noter seulement une peinture sur 360° d'une scène de bataille. C'est vraiment trés réaliste, on s'y croirait. Malheureusement, nous n'avons pas le droit de prendre des photos.


Aprés une pause dans un café (où nous découvrons qu'un Kacha fait maison c'est trés long à préparer, je me ferais sermonner par la serveuse parce que je trouve qu'elle met du temps à apporter la commande) nous partons à la recherche de l'arrêt de bus où nous pourrons prendre le chemin du retour.

Retour qui sera particulièrement long et pénible car le bus est comblé et il n'y aura pas moyen de s'asseoir pendant plus d'une demi-heure.


"Samedi 23 Septembre 2006


C'est une journée banale dans Khabarovsk, nous profitons de l'ambiance de l'endroit ainsi que du soleil. Il fait toujours trés beau et chaud.

Le retour est un peu moins pénible que la veille car nous avons su saisir des places assises.



Cathédrale reconstruite aprés la chute du mur


Eglise neuve et magnifiquement décorée. La religion a beaucoup profité de la chute du communisme.



Nous sommes quand même un peu échaudés à l'arrivée où la personne de l'accueil est odieuse et négligente. Elle se moque totalement que l'eau chaude soit à nouveau en panne. Pour un hôtel de "standing",il n'y a pas de quoi pavoiser.

Nous regrettons la personne de la veille qui nous beaucoup aidé, tant pour savoir où prendre le bus que savoir comment commander un repas dans cet hôtel au fonctionnement un peu atypique pour des occidentaux.


"Dimanche 24 Septembre 2006


Dernière journée dans Khabarovsk.

Pour midi nous testons un nouveau café. Moins touristique mais le service est aimable et la nourriture pas mauvaise.


Aménagement sur les berges de l'Amour (L'ours est le symbole de la région)


Notez les victuailles que les personnes ramènent des datchas. Ces endroits sont plus que des lieux de détente.



L'aprés-midi, nous comprenons comment fonctionne les bateaux promenandes. Cela nous permets donc de profiter d'une balade sur l'Amour, toujours par un soleil radieux.

« prendre le billet au bateau »


Bateau promenade



Khabarovsk depuis le bateau




"Lundi 25 Septembre 2006


Transfert de l'hôtel ZAÏMKA vers KHABAROVSK


Ca commence bien, le taxi n'arrive pas alors que l'agence appelée par l'hôtel prétend qu'il est déjà là. Tout porte à croire qu'il a menti.

Il arrive finalement avec 30 minutes de retard sans un commentaire. Bon, l'important est que nous puissions nous rendre à la gare sans prendre le bus avec toutes nos affaires.


Une fois arrivé à la gare, apparemment le chauffeur souhaite nous mener jusqu'à la consigne et ... c'est moi qui lui montre où elle est. J'ai suivi les panneau...

Cette personne (qui nous avait conduit aussi à l'arrivée à Khabarovsk n'a jamais compris que si j'avais du mal à parler, pour le moins je lisais et comprenais pas trop mal.

Globalement, le russe (comme le japonais) semble souvent considérer que sa langue est trop difficile pour les étrangers.


La piscine (pas évident à première vue !!)


Les bâtiments modernes côtoient des constructions beaucoup plus anciennes




Ayant réglé le sort de nos bagages, nous nous promenons en ville où nous écumons les magasins de souvenirs. Il y a beaucoup de boutiques mais finalement assez peu de choix.

Un foulard séduit ma compagne. Il faut dire que la vendeuse n'épargne pas sa peine pour nous le vanter.


Nous retournons ensuite à la gare par le bus (nous connaissons maintenant bien les lignes de Khabarovsk). Le train est à 15h et il est hors de question de le manquer.

Nous reprenons nos bagages à la consigne avec dans notre dos le vigile local qui semble particulièrement passionné par ce que nous faisons.

La paranoïa et la xénophobie ne sont jamais bien loin. Nous l'avons vérifié de maintes fois dans les villes.

Les campagnes nous ont toujours semblées plus accueillantes et en tout cas plus curieuses de savoir pourquoi 2 français venaient se perdre chez eux.



Sur le quai de la gare de Khabarovsk


Nous montons enfin dans le train. Il faittoujours beau et chaud. Jusqu'à la nuit, nous pourrons profiter du paysage le long de la ligne. Stupidement, je ne penserais pas à prendre une seule photo. Voilà un beau photo-reporter !!


Dans le compartiment, vue d'une des deux couchettes


"Mardi 26 Septembre 2006


Retour à VLADIVOSTOK


Nous arrivons à 7h00 du matin où nous attend notre chauffeur pour un transfert immédiat vers la réserve naturelle de Kédrovaya Pad.

Nous sommes ravis de retrouver le chauffeur prudent qui nous avait conduit à la réserve de tigre de Victor Ioudine.


Bien que la réserve soit à 20km à vol d'oiseau, il faut faire le tour de la baie ouest de Vladivostok, cela prendra donc 3h environ.

Nous regrettons amèrement de ne pas avoir choisi le transfert par bateau mais nous n'avions pas réalisé la configuration des lieux.

L'endroit est assez cher (100$ par jour pour 2) et en mauvaise état, mais, l'accueil est trés sympathique.

Les logements sont répartis en plusieurs petites maisons.


Un des logements (apparamment le plus grand)


Chaque maison dispose de toilette à l'extérieur. Les toilettes valent le détour, il s'agit d'une petite cabane surélevé avec un trou dans le plancher.

Durant le séjour, nous apprendrons beaucoup sur les insectes s'occupant du recyclage des déjections...


Un des trois lits de la chambre (le radiateur ne fonctionne pas)


Juste aprés s'être installé dans la chambre, la gardienne nous fait faire une petite balade pour "faire connaissance" avec l'endroit. Bien que l'endroit s'appelle la réserve du cèdre. Pas de cèdre à l'horizon, plutôt une forêt semblable à celles du centre de la France, juste une forêt plus dense et des plantes plus grandes.


Au retour nous comprenons que le repas n'est pas prévu mais la gardienne nous fait à manger. C'est une excellente cuisinière qui a aussi compris que la mayonnaise ce n'était pas le truc des étrangers !!

Nous dialoguons aussi un peu avec son fils qui apprend l'anglais à l'école. Une fois passé le premier moment de timidité, il se débrouillera trés bien.

Nous faisons aussi connaissance avec Graf, le chien de la gardienne. Il est ENORME mais sourd comme un pot.



Graf




Nous rencontrons aussi Ourca, petit chien sympathique mais qui aboit beaucoup beaucoup.


Ourca


Le soir, la directrice vient nous voir pour nous saluer. Elle nous explique comment fonctionne le chauffage.

En fait, les plaques électriques dans la chambre ne sont pas là seulement pour faire chauffer de l'eau mais aussi pour assurer le chauffage !!

Durant le séjour, nous brancherons les plaques seulement quand nous serons dans la chambre et réveillés tant l'installation est vétuste et le procédé nous semble dangereux.


"Mercredi 27 Septembre 2006


Première vraie balade avec le chef ranger qui parle un tout petit peu anglais.

Pour commencer, nous prenons le petit déjeuner dans sa maison où sa fille semble être la cuisinière en chef de la réserve pour les touristes.

Ensuite, la directrice nous demande ce que nous aimons manger pour les menus des jours suivants et ça c'est super, pas de mayonnaise !!! Et du pain !!!

Nous faisons aussi connaissance avec Sonia, la petite fille de la cuisinière.


La balade démarre sur un rythme rapide mais ça va car le terrain est plat et le chemin en bon état.

Nous déjeunons à côté de la petite maison dans le centre du parc.




Notre guide préparant l'eau chaude pour le thé ou le café (incontournable en Russie)



Il y avait une ruche dans cet arbre. Un ours en a fait son « quatre heures »




Nous retournons en longeant la rivière acr notre quide s'est trompé et nous ne pourrons pas aller là où nous aurions pu voir des chevreuils. Le trajet est un peu difficile à cause des arbres en travers et des cailloux mais nous voyons les poissons les plus gros que nous ayons jamais vu dans une rivière.


Retour à la base de la réserve. Le repas est bien, notre hôtesse a bien compris nos souhaits mais est persuadé que nous n'aimons pas car nous mangeons peu suivant les critères russes.

Nous testons aussi les bains locaux. Le bania russe n'est pas désagréable. Il faut imaginer une grande pièce surchauffée qui jouxte le sauna.

Vous disposez d'une bassine, une savonette et un robinet d'eau chaude et d'eau froide.

En bref, un lavabo dans une salle de bain chauffée à 30°C.


Le bain



De retour du bain nous sympathisons définitivement avec Ourca qui nous considèrera désormais comme des amis même si cela ne l'empêchera pas d'aboyer longuement à chaque fois que nous approcherons de sa maison qui est proche de celle où nous logeons.



"Jeudi 28 Septembre 2006


Ce jour, la balade est prévue pour une demi-journée. Le trajet est difficile car nous circulons dans un pierrier. De plus, il va beaucoup trop vite pour nous pauvres occidentaux habitués à notre petit confort capitaliste !


La balade est donc plus courte que prévue et toujours pas d'animaux en vue.

Pour une réserve naturelle de faune et de flore, c'est vide.


Nous sommes donc de retour pile pour l'heure du déjeuner et nous passons un aprés-midi tranquille devant la maison ou prés de la rivière.


Devant notre logement (la moitié du rez-de-chaussée du bâtiment)


Ourca nous tient compagnie mais aussi ...



Nous allons dîner, mais personne ne nous parle du bain, est-ce qu'on se lave un jour sur deux ici ? En effet, il n'est pas possible d'utiliser le bain à volonté, il faut allumer le feu qui assure le chauffage longtemps à l'avance.


Le soir, la directrice nous invite à prendre le thé chez elle (accompagné de biscuits comme le veut la tradition russe). Nous discutons tant bien que mal en russe, anglais et japonais.

Elle nous explique comment nous rendre au bord de mer (entre une base militaire et une prison !!).


Le petit déjeuner est fixé à 9h le lendemain pour un départ à 10h.


"Vendredi 29 Septembre 2006


Nous partons d'abord envoiture avec les rangers (gardiens de la réserve) et Ioulia qui sera notre guide.

La voiture nous dépose au bord d'un chemin et nous finissons à pied.


Le paysage est magnifique. Nous apercevons au loin l'entrée de la baie de Vladivostok et comprenons finalement que nous sommes trés proches de cette ville malgré tout le temps passé en voiture pour atteindre la réserve.

Nous sommes sur le bord de la mer du Japon.




Belle balade mais pluvieuse, dommage. Derrière nous la mer du Japon et Vladivostok



Ioulia nous montre une étoile de mer et des coquillages, dont des huîtres d'une taille à faire pâlir de jalousie tous les producteurs français.


Nous rentrons à pied par un chemin trés étonnant : alors qu'il s'agit d'une route trés fréquentée elle est criblée d'ornière et traversée par une rivière. A pied, il faut d'ailleurs passer par un pont de chemin de fer où il faut à la fois guetter les trains et où on mets les pieds car il manque des éléments du ponts sur le passage piéton.




Finalement, j'aurais pris les photos le splus intéressantes prés de la rivière à une centaine de mètres de notre logement :







"Samedi 30 Septembre 2006


Transfert à VLADIVOSTOK


Nous faisons nos adieux à la directrice qui nous donne quelques adresses de réserves en russie.

Il faut aussi faire nos adieux à Ourca, petite chienne aboyeuse et pas trés jolie mais trés attachante.

Adieu Ourca !




Nous arrivons à l'hôtel Moriak (le même qu'à l'arrivée depuis la France).

Et là vous vous dites tout va bien, arrivée à un hôtel, il ne va rien se passer. Et bien non, nous tombons sur une hôtesse particulièrement pointilleuse qui applique le règlement à la lettre.


Ainsi, en Russie, vous devez être "enregistrés" partout où vous passez, il y a une tolérance pour moins de 3 jours.

Ici, entre l'escapade à Khabarovsk (où l'hôtel n'a pas parlé d'enregistrement) et la réserve du Cèdre ( non équipée pour l'enregistrement), nous sommes donc hors des temps.

Or, les hôtels se doivent avant tout enregistrement de vérifier si les enregistrement précédents ont été faits (ce qui n'a jamais été fait lors de notre séjour en 2004 !).

Nous voilà donc lancé dans une discussion surréaliste à l'accueil de l'hôtel car nous ne sommes pas du tout au courant de ces subtilités et naïvement nous pensons que l'agence de voyage s'était occupé de tout !


Nous perdons donc la bataille. Nous sommes enregistré seulement jusqu'au lundi, aprés, il faudrait se justifier auprés des services de police.

Nous comptons évidement aller vois l'agence de voyage dès l'ouverture lundi matin.


"Dimanche 1 Octobre 2006


VLADIVOSTOK

Nous nous promenons dans la ville toute la journée. Il fait beau et chaud mais, le coeur n'y est pas. Nous sommes inquiets des suites possibles de cette histoire d'enregistrement.

Pas d'ennui particulier, le lundi s'annonce déjà assez difficile.


Incontournable statue de Lénine




"Lundi 2 Octobre 2006


VLADIVOSTOK

Dès l'ouverture, nous nous rendons à l'agence qui nous explique qu'il n'y a pas de problème et qu'ils vont produire un justificatif.

Mais, ça ne suffit pas, il faut se rendre le lendemain à la police.

Ambiance un peu tendu.


Cinéma « Océan » sur le front de mer



Dans le doute, j'appelle le service au français de l'ambassade de France à Moscou.

Malheureusement, il ne peuvent rien pour nous, mais, au moins, ils savent que nous sommes à Vladivostok avec nos noms et le numéro de notre téléphone portable, en cas de sérieux ennuis, on ne sait jamais.

J'apprends quand même qu'à priori que nous risquons juste une amende. Mais, la personne au bout du fil ne me semble pas forcément trés sûre. Nous voilà donc peu confiants.


"Mardi 3 Octobre 2006


VLADIVOSTOK

Accompagné de notre contact à l'agence de voyage, nous voilà au service des étrangers du poste de police local.

La personne de l'agence passe devant tout le monde, et heureusement pour nous, car, nous passerons quand même toute la matinée en palabre.


Conclusion : Amende de 30 euros par personne. L'agence écope aussi d'une amende, mais, du peu que j'ai compris je ne suis pas certain qu'il n'y ai pas eu un petit arrangement "entre amis".

Alors que l'agence est en tort, elle ne proposera pas de payer notre amende. Le sens du service en Russie n'est pas forcément le même qu'en France.

Enfin, au moins nous profitons d'un bel aprés-midi sur la plage principale de Vladivostok.



En fin d'aprés-midi, l'ambassade de France nous rappelle pour savoir comment cela s'est passé avec la police.

Un bon point pour le service des français qui tient parole. C'est quand même rassurant.

La personne de l'ambassade m'explique qu'il y a véritablement un vide juridique sur ces histoires d'enregistrement. Si vous faites un trajet itinérant en ne restant jamais plus de 3 jours à un endroit où si vous êtes dans la nature, vous pouvez rester trés longtemps sans enregistrement. Certains logeurs s'en fiche et d'autre applique le règlement. Dans ce dernier cas, vous êtes piégés et cela se termine par une amende.

Vous avez toujours l'option de vous signaler spontanément, mais, alors, vous perdrez énormément de temps à chaque étape.


La conclusion de notre discussion est qu'il vaut mieux prévoir un budget "amende" pour voyager en Russie seul.



"Mercredi 4 Octobre 2006


VLADIVOSTOK -MOSCOU.

Nous décollons trés en retard et évidemment nous arrivons trés tard, trop tard pour prendre la correspondance pour Paris. Nous avons un étrange sentiment de déjà vu.

A l'aéroport, c'est la panique car beaucoup d'avions sont décalés.


Comme au départ, c'est le parcours du combattant pour rejoindre l'hôtel. Une nouveauté cependant, le comptoir qui réserve les hôtels pour les passagers ayant manqué leur avion croit malin de faire un seul dossier pour nous et un groupe de russe.

Nous voilà donc obligé de suivre ce groupe dont la guide est apparemment une imbécile totale qui cherche à monter dans n'importe quelle navette sans contrôler que c'est pour le bon hôtel.


Evidemment, elle monte dans la navette du Novotel au lieu de l'hôtel Shérémétiévo 2 où nous devons nous rendre.

Le bus est trop petit, nous devons attendre dehors pendant que nos bagages et une partie du groupe part vers l'hôtel. Petit moment d'angoisse pour nos affaires.


Finalement, nous voici de retour au Shérémétiévo 2 où nous nous empressons de quitter notre guide qui nous aura juste apporté un enregistrement plus rapide que la première fois à l'hôtel.


"Jeudi 5 Octobre 2006


Le lendemain, retour au terminal pour l'enregistrement.

Nous trouvons une employée fort sympathique qui nous réserve les places. Tout va bien jusqu'au moment où nous présentons nos passeport.

Visas périmés !!


Forcément, notre retour était prévu la veille...


Malheureusement notre interlocutrice se ferme complètement et ne veut rien entendre.

Elle appelle un mystérieux bureau de l'immigration qui ne répond pas.

Elle prétend qu'il n'y aura personne avant 8h00, or, l'heure limite d'enregistrement est 8h15 et en Russie RIEN ne se règle en 15 minutes. Je me précipite donc au bureau qui nous a changé les billets la veille. La personne de service n'a rien à faire de nos problèmes et me renvoie à un téléphone pour appeler l'émigration en me disant qu'il y a toujours quelqu'un au bout du fil.


Avec de vagues indications, et en demandant plusieurs fois, je fini par trouver un interphone qui doit dater de l'époque de Brejnev. La seule indication figurant dessus est en cyrillique. Sympathique pour les touristes étrangers égarés.


J'appelle donc à cet interphone et, premier coup de chance depuis le départ de Vladivostok, je tombe sur un officier de l'émigration qui parle français !

Je lui explique donc mon cas. La solution est simple : retour au comptoir d'enregistrement où nous voyons apparaître un représentant d'Aéroflot.

Je rédige un mot expliquant pourquoi nous sommes en retard et nous payons 50$ d'amende absolument pas pris en charge par Aéroflot qui n'en a rien à faire.


Avec tout ça, nous sommes les derniers à embarquer dans l'avion. Heureusement que nous n'avons pas attendu 8h00. Nous aurions certainement manqué l'embarquement.

Une seule déception, pas le temps d'écumer les magasins duty free pour liquider les derniers roubles.


Nous arrivons à Paris le matin alors que nous aurions dû arriver la veille. Nous avions payé une chambre d'hôtel en avance. Evidemment, pas de moyen d'être remboursé, nous en sommes pour nos frais.



Comme notre correspondance pour Toulouse est assez tardive, nous nous rendons dans Paris par bus.

Nous parcourons quelques lieux connus (Louvres, toit des galeries Lafayette, place Vendôme etc...)






Ensuite, nous retournons à l'aéroport où nous pouvons prendre notre avion sans problème.



"Vendredi 6 Octobre 2006


C'est le retour au boulot, presque content d'y être. La France a du bon !!

Bon, le prochain voyage est quand même en cours de préparation, même si nous avons rencontré des difficultés, nous avons beaucoup appris :

1/ Tout est négociable. A la réserve du Cèdre, ils étaient même prêt à nous louer un véhicule.

2/ Se méfier comme de la peste de la police et des tracasseries administratives.

3/ Se méfier des a priori, Vladivostok est à une latitude assez basse. En Septembre, il fait chaud, et pour les couleurs d'automne vous repasserez.

4/ Si on veut voir les forêts « comme dans les films », il faut soit être à l'intérieur des terres, soit être plus au nord.

5/ Ne pas supposer qu'une agence de voyage typiquement russe comprendra vos demandes clairement, les non-dits peuvent conduire à des quiproquos (45 minutes pour aller de notre hôtel au centre de Khabarovsk, pour eux, c'était à côté !!).


Ce pays n'en reste pas moins d'un grand intèrêt par sa géographie, sa culture et son potentiel encore sous-exploité.


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